Culture générale – tableau de confrontation

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Découvrez la méthode du tableau de confrontation pour le travail de synthèse de documents en Culture Générale lors de votre BTS en alternance : gain de temps et efficacité assurés en suivant la méthode de nos professeurs !

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I. La méthode

Le travail de synthèse de documents en culture générale consiste en plusieurs actions : analyser, trier, réduire, hiérarchiser les informations contenues dans le dossier.

Le tableau de confrontation est une méthode proposée aux étudiants de BTS MCO en alternance par exemple (ou aux autres BTS) mais qui n’est pas imposée. A chacun sa méthode, pourvu que le résultat final soit satisfaisant …

A. L’intérêt de la méthode

La tableau de confrontation offre rigueur, efficacité et économie de temps… Que demander de plus ?

Les avantages de cette méthode sont les suivants :

  • la confrontation des idées est tout de suite établie : les convergences et divergences apparaissent au premier coup d’œil ;
  • toutes les idées sont répertoriées : aucun risque d’oubli (d’idées, ou pire, de documents) ;
  • le plan est rapidement élaboré;
  • le passage à la rédaction est facilité.

Le tableau est élaboré selon une méthode précise : une idée par case sans paraphraser les documents.

Les idées des auteurs doivent être reformulées sur la copie : autant le faire dès le relevé des informations dans les documents. Cette étape prépare efficacement à la rédaction.

B. Élaborer le tableau

Le tableau comprend autant de colonnes que de documents constituant le dossier. On ajoutera une dernière colonne à droite, intitulée : « Pistes de réflexion ».

En respectant l’ordre de lecture initialement décidé, on note au sommet de chaque colonne : le nom de l’auteur (initiale du prénom + nom), le genre du document (article de presse, essai…).

Prenons pour exemple le corpus de l’épreuve de BTS 2013 en Polynésie :

P.
Assouline
(essai)

N.
Vanbremeersch

E.
Desplanques
(article)

Caran d’Ache
(dessin)

Pistes de réflexion

Ce tableau est un brouillon de travail : il ne doit en aucun cas être rendu avec la copie…

C. Compléter le tableau

Le tableau va être complété au fur et à mesure de la lecture des documents. Il s’agit d’analyser chaque document selon l’ordre de lecture adopté, de façon à en retirer les informations principales qui répondront finalement à la problématique.

Pour rappel : la lecture des documents devrait suivre l’ordre suivant :

Textes analytiques (essais, articles…)

autres textes (romans, théâtre…)


documents iconographiques (non textuels).

Colonne 1 : étude du 1er document

Le premier document étudié est obligatoirement un texte d’analyse.

C’est le guide à partir duquel les autres documents vont se confronter.

On inscrit dans le tableau les idées sélectionnées dans leur ordre d’apparition : une idée par case, au fur et à mesure de la lecture.

Chaque idée est reformulée, sans paraphrase ni plagiat, sous une forme concise et objective.

Colonne 2 : étude du 2nd document

C’est à partir du deuxième document que commence la confrontation, il est étudié en le comparant au texte guide.
Cette fois-ci, les idées sont notées en fonction de leur statut par rapport aux idées du premier document.

Ainsi, le remplissage des cases ne suit plus l’ordre chronologique du texte.

Trois situations peuvent être rencontrées :

une même idée : le deuxième auteur avance une idée similaire ou complémentaire à celle du premier. Cette idée est placée au même niveau que celle du texte guide.

une idée contraire : les deux auteurs sont en désaccord, les idées apparaissent au même niveau mais l’opposition est précisée (par un symbole de type « ≠ », par exemple).

– une idée nouvelle : cette idée, non relevée dans le premier document, est notée plus bas (ajout d’une nouvelle ligne au tableau).

Cette procédure est à renouveler s’il y a une autre texte analytique.

Colonnes suivantes : étude des autres docs

Les autres documents, illustratifs, n’apportent en général pas d’idées nouvelles.

Elles complètent les points de vue déjà énoncés dans les précédents documents.

Elles apparaissent sous la forme d’idées contraires ou similaires : elles sont inscrites sur le même principe que précédemment (au même niveau que les idées qu’elles rejoignent).

Dernière colonne : « Pistes de réflexion »

Une fois le tableau rempli, la dernière colonne doit être complétée.

Il s’agit de trouver, après une lecture horizontale de chaque ligne, le thème commun aux différents auteurs.

C’est à partir de cette colonne que le plan se construit : chaque piste correspond normalement à un paragraphe de la synthèse.

II. La vérification du tableau

A. La lecture horizontale

Le mot-clé de la synthèse de documents est : la confrontation.

Ainsi, la lecture horizontale de chaque ligne du tableau montre les convergences (= les accords) et les divergences (= les désaccords) entre les auteurs.

À la suite de quoi, on pourra remarquer deux choses :

Tout d’abord, toutes les cases du tableau n’ont pas vocation à être remplies. Pas de panique donc, si des cases sont restées vierges…

Ensuite, on remarque qu’une idée est isolée (la piste 7).

Que faire ? Trois solutions sont possibles dans cette situation :

  • Relire rapidement l’ensemble des documents pour s’assurer que cette idée n’a pas été oubliée à la première lecture. Cette opération demande du temps… Aussi faut-il s’assurer d’en avoir !
  • Intégrer, si possible, cette idée isolée dans une ligne proche.
  • Abandonner cette idée, finalement, n’est-elle pas secondaire ?

B. La lecture verticale

Le nombre d’idées par document est variable. Il est donc difficile d’établir une moyenne… Par contre, une colonne où ne figurerait qu’une idée ne serait pas acceptable.

Cela signifierait que le document n’a pas été suffisamment exploité. Une relecture s’impose donc !

III. Confronter les documents

A. Identifier le point de vue des auteurs

Identifier le point de vue des auteurs est nécessaire pour confronter les documents : c’est-à-dire pour mettre en relief les accords et les désaccords entre les auteurs.

1. Comment faire ?

Selon la nature du document, le point de vue peut être plus ou moins explicite :

  • Le texte explicatif a pour finalités de décrire et d’analyser : le point de vue peut être inexistant.
  • Le texte narratif, comme le roman, raconte une histoire : l’auteur peut illustrer une prise de position, mais ce n’est pas toujours évident à relever.
  • Le cas le plus simple est le texte argumentatif : l’auteur soulève des questions, il prend position, ses idées sont fortes, il engage son point de vue de façon souvent explicite.

2. Les différents points de vue

Certains points de vue ont l’avantage d’être directs : avantages/inconvénients, telle chose est-elle juste ou injuste…

Ainsi, parfois, l’auteur énonce clairement son opinion par des expressions explicites du type : « je ne partage pas cette idée, je suis fermement opposé à, comment peut-on soutenir que, cette idée va à l’encontre de… »

Mais, il arrive aussi que l’on doive lire entre les lignes ou même interpréter. L’ironie de certains auteurs doit, par exemple, être clairement détectée…

B. La confrontation

1. Que signifie « confronter les documents » ?

« Confronter » signifie « examiner dans un esprit de comparaison, pour mettre en évidence les rapports de ressemblance ou de différence ». Il faut donc veiller à faire dialoguer les idées entre elles.

Quelles sont les idées communes ? Quels sont les points de désaccord ? D’accord ? Bref, on tente de trouver les idées communes aux différents documents, qu’elles aillent dans le même sens ou pas.

Deux grandes difficultés lors cette opération de confrontation :

  • La variété des documents entraîne des discours différents. Il faut donc établir un sens commun à tous les documents. Les approches sont différentes, les mots aussi : une unité de sens doit être établie.
  • Certains documents doivent être interprétés. C’est le cas des textes littéraires et des documents iconographiques. Les idées ne sont pas clairement livrées à la lecture.

2. Quand confronter ?

La confrontation des idées est indispensable à la réalisation de la synthèse.

Elle représente un quart des points de la note… Elle doit donc apparaître aussi souvent que possible lors de la rédaction.

3. Comment rédiger ?

Le vocabulaire choisi doit rendre compte des divergences et convergences des points de vue. Quelques exemples à utiliser :

  • Pour amener une affirmation : Selon X, d’après X, X pense, croit, évoque, constate…
  • Pour amener une contestation : X refuse, s’indigne, conteste, déplore, s’insurge contre, condamne…
  • Pour amener une réflexion : X explique, analyse, fait apparaître, note, montre, remarque, démontre…
  • Pour amener une confirmation : X insiste sur, souligne, confirme que, approuve, rappelle que…
  • Pour amener un complément : X prolonge, complète, ajoute, précise…
  • Pour amener une question : X se demande si, s’interroge sur, questionne X…
  • Pour amener un conseil, un souhait : X souhaite, conseille, préconise, propose…
  • Pour amener une information implicite : X laisse entendre que, suggère, sous-entend que, fait apparaître que….
Mis à jour le 12 décembre 2023