INSEEC BTS vous donne des astuces pour l’introduction et la conclusion de votre synthèse de document pour l’examen de Culture Générale en BTS : des 4 temps de l’introduction à comment conclure une synthèse de documents, tout y sera abordé.
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I. Qu’est ce qu’une synthèse de document ?
La synthèse de documents est une étape essentielle dans la rédaction d’un dossier, notamment lors des épreuves du BTS. Elle requiert une lecture attentive et une analyse minutieuse des différents textes du corpus.
La première étape consiste à identifier la problématique et les idées principales de chaque document. Ensuite, il faut élaborer un plan pour organiser les idées et structurer la synthèse. Il est important de faire une analyse approfondie en confrontant les différents documents entre eux, en mettant en évidence les points de convergence et de divergence. Pour cela, il peut être utile de faire un tableau récapitulatif avec des exemples concrets. La synthèse doit comporter une introduction, des paragraphes développés et une conclusion. Il est recommandé d’utiliser des expressions de liaison pour faciliter la compréhension du lecteur.
Enfin, il est crucial d’apporter sa propre réponse à la problématique posée en s’appuyant sur ses connaissances personnelles et sur les lectures effectuées tout au long de l’année.
La synthèse de documents, bien réalisée, permet une mise en valeur des idées clés du corpus, tout en démontrant une culture générale solide. Elle constitue ainsi un exercice noté important dans le cadre du BTS, nécessitant une pratique régulière et une expression écrite de qualité.
II. Rédiger l’introduction
Cette étape, tant attendue et parfois redoutée sur les différents BTS, que ce soit sur le BTS NDRC, PI, MCO ou tout autre BTS en alternance, arrive juste après l’élaboration du plan (qu’il faudra annoncer ici). On insiste bien souvent sur l’importance de ce paragraphe introductif qui doit présenter les informations essentielles à la compréhension de la synthèse de document BTS.
Ce seront les premières lignes de votre composition lues par le correcteur : autant lui donner une bonne première impression et l’engager à poursuivre sa lecture…
A. Les 4 temps de l’introduction
Le contenu de l’introduction de synthèse répond à des normes : elle est standardisée dans la forme. À vous d’ajouter dans le fond une touche personnelle.
Nous allons voir ci-dessous, dans l’ordre d’apparition, les 4 étapes que l’on doit respecter.
1/ L’accroche
Encore appelée « amorce » ou « phrase d’ouverture », cette étape n’est pas obligatoire mais fortement conseillée.
Son objectif : capter l’attention du lecteur, lui donner envie d’en lire davantage. Cette accroche doit être courte, pas plus de deux phrases.
On évitera donc d’exposer ici de grands concepts, des définitions approfondies.
Mais, alors, qu’écrire ?
On évitera tout d’abord de reprendre l’intitulé officiel du thème, par exemple :
- « Le sport est-il le miroir de notre société ? »
- « Quelle est cette part de rêve que chacun porte en soi ? »
- etc.
De la même façon, il est déconseillé d’utiliser un extrait d’un des documents du corpus.
Enfin, on évitera d’exposer ici une grande vérité générale formulée ainsi :
« de tout temps… »
« depuis que l’Homme est Homme… »
etc.
Ce type de phrase n’apporte rien et ressemble davantage à du bavardage inutile et franchement, ces accroches manquent désespérément d’originalité. Elle peuvent en effet s’adapter à quasiment tous les sujets : depuis toujours, l’Homme rêve, fait du sport, communique, rit… Rien de bien marquant ici !
On construira donc l’accroche sur :
- un fait d’actualité (en lien direct avec la problématique du dossier)
- un proverbe
- une citation
- un slogan
Certains sujets sont plus faciles à « amorcer » que d’autres. Le jour de l’examen, l’inspiration peut faire défaut.
Pas de panique ! Il suffira de laisser quelques lignes vierges sur la copie et de poursuivre l’introduction. Des idées peuvent parfois apparaître plus tard : il suffira de compléter l’introduction le temps venu.
Si d’aventure, le blocage s’éternise : on oublie cette étape et on passe à la suivante… L’heure tourne, ne l’oublions pas !
2/ Le thème du dossier
Sous la forme d’une phrase, le candidat expose ici le thème général du dossier.
Quel est le sujet des documents ? Il faudra répondre à cette question avant de passer à la problématique.
On pourra utiliser une phrase du type :
« Le corpus traite de / porte sur… »
3/ La problématique
Nous avions vu lors de la séance 3 qu’une problématique soutenait la composition du corpus. Les auteurs tentent, chacun à leur façon, de répondre à cette question.
Certains mots-clés doivent apparaître dans la formulation de la problématique, le correcteur y sera tout particulièrement attentif : cette étape, essentielle, est un élément important de la notation.
On pourra la formuler sous la forme d’une question directe, comme : « Les auteurs du corpus posent la question suivante : pourquoi / comment/ … ? »
Ou sous cette forme : « Les auteurs s’interrogent sur…/ réfléchissent à… / analysent… »
Attention à ne pas multiplier les questions : deux au maximum. La clarté est toujours de rigueur et appréciée.
4/ L’annonce du plan
Les idées directrices du plan doivent ici être présentées, on ne détaillera donc pas les paragraphes.
L’annonce doit mettre en évidence la progression logique du raisonnement, on évitera de trop dévoiler les idées qui seront traitées ou les réponses qui seront apportées lors du développement.
L’introduction doit tout de même garder une part de mystère, sinon pourquoi lire la suite ?
Du point de vue rédactionnel, on se gardera d’employer les formules trop scolaires et souvent maladroites de type « dans un premier temps… ».
On préférera une formulation qui présente de façon plus élégante les grands temps du plan, comme : « Après avoir observé… la question de… sera abordée. L’analyse s’achèvera par… »
On pourra, plus simplement, écrire : « Après avoir étudié…, on se demandera quel / ce qui / pourquoi / en quoi… Enfin, on déterminera… ».
B. Pour une bonne introduction
On aura pu remarquer que désormais les documents ne sont plus présentés en introduction. Il était en effet de rigueur, auparavant, de présenter le corpus dès le début de la synthèse.
Cet exercice, jugé difficile dans la forme et monopolisant beaucoup du temps de l’examen, a été abandonné au profit d’une introduction plus courte : une dizaine de lignes sous la forme d’un paragraphe suffiront.
À faire
- Quelques règles essentielles à garder en mémoire. Tout d’abord, rédiger avec clarté et concision. L’introduction doit être percutante et efficace. Le correcteur appréciera…
On évitera toutefois les présentations trop abruptes qui peuvent être perçues comme un travail bâclé et impersonnel. - De la même façon, les approximations sont à proscrire : une citation, si elle est utilisée en accroche, doit être complétée par le nom de l’auteur ; les faits divers sont précis, datés ; des données chiffrées sont à utiliser avec précision (éviter les formulations de type : beaucoup de Français…, une majorité de…).
- Ensuite, l’ensemble doit être fluide. Les étapes de l’introduction doivent s’enchaîner de façon logique. Il faut donc éviter toute juxtaposition sans lien. On pourra ici utiliser des connecteurs logiques (ainsi, donc, aussi…).
- De même, on comprend l’intérêt de choisir une accroche adaptée avec précision au sujet.
À ne pas faire
- On n’insistera jamais assez sur l’importance d’une introduction sans fautes d’orthographe et de syntaxe.
Cette première impression donnée au correcteur doit être irréprochable du point de vue de la langue française… - Les introductions de dix lignes présentant autant de fautes d’orthographe sont vite cataloguées par les correcteurs…
Quelques conseils inévitables : rédiger l’introduction au brouillon, la lire et la relire plusieurs fois afin d’en vérifier la syntaxe. - Une autre faute souvent relevée consiste à présenter les réponses à la problématique dans l’annonce du plan. L’introduction doit garder une part de mystère… sinon, pourquoi lire le développement ?
III. Conclure une synthèse de documents
Le travail de conclusion de votre épreuve de culture générale présente l’avantage d’une grande simplicité en ce qui concerne la synthèse de documents.
Pour l’essentiel, on retiendra que :
La conclusion est courte : 4 à 6 lignes, sous la forme d’un paragraphe, suffiront.
Son rôle ? Répondre à la problématique présentée dans l’introduction. Au début de notre travail, nous avions en effet formulé une question à laquelle nous nous proposions de répondre grâce aux documents. Qu’en est-il au terme de notre étude ? Voilà l’enjeu de la conclusion. Il suffira alors de rapporter, de façon synthétique, les grandes idées dégagées lors du développement.
On pourra débuter notre conclusion par un terme conclusif ou une expression de même fonction de façon à indiquer au correcteur que son « dur » labeur s’achève… Plus sérieusement, il est toujours utile de bien signaler cette dernière étape de la rédaction. Quelques formulations qui pourront être utilisées : ainsi, en conclusion, pour conclure, à l’issue de notre étude…, l’analyse des documents a donc permis de comprendre que…, etc.
Ce dernier paragraphe aura aussi pour rôle de laisser au lecteur une impression favorable. On soignera donc le contenu de la conclusion, au même titre que nous l’avions fait lors de l’introduction.
Pour finir, on remarquera que l’ouverture en fin de conclusion n’est plus conseillée. Cet élargissement est en effet considéré comme contraire à la consigne initiale d’objectivité.
Nous avons donc vu que ces deux étapes sont essentielles à une bonne synthèse. Elles encadrent la rédaction du développement et fournissent au correcteur des éléments d’appréciation importants.
Utilisez ces deux méthodes pour votre examen de culture générale de BTS MCO ou tout autre BTS en alternance de notre école.
Bonus : astuces à retenir impérativement !
À retenir : noms féminins en -té ou -tée ?
Les noms féminins s’écrivent généralement avec -té, donc sans -e à la fin : liberté, égalité, fraternité, solidarité…
Astuce : interrogations directes et indirectes
On relève bien souvent de nombreuses fautes lors de la formulation de la problématique ou de l’annonce du plan.
Quelques rappels nécessaires :
Interrogations directes : On utilise la construction avec inversion sujet-verbe. On n’oublie pas le point d’interrogation à la fin de la question !
Exemple : Combien de temps l’épreuve de culture G dure-t-elle ?
À éviter : la tournure « est-ce que », surtout réservée à l’oral. Toutefois, on l’utilise pour les formes verbales courtes (ris-je ? → est-ce que je ris ?) ou pour les verbes dont la 1re personne se termine pas -ge (songe-je ? → est-ce que je songe ?)
Interrogations indirectes : On utilise généralement un verbe introducteur pour ce type de question : dire, ignorer, préciser… Les tournures changent :
Pas d’inversion sujet-verbe → « On peut se demander pourquoi le BTS attire autant d’étudiants ».
Est-ce que devient « si » → « Le professeur demande si les étudiants ont bien compris ».
Qu’est-ce que, que deviennent « ce que » → « L’étudiant se demande ce qu’il faut retenir de ce chapitre ».
Pas de « ? » en fin de phrase.
À éviter : dans une même phrase, on ne doit pas combiner questions directe et indirecte.
N’hésitez pas à consulter notre FAQ fiches de révision pour plus d’informations !
Mis à jour le 22 janvier 2024