Anaïs est à n’en pas douter, la plus jeune étudiante de l’Inseec pour cette session 2021-2022.
Car non seulement elle a toujours son année d’avance acquise non pas au CP mais au CM1 en entrant ensuite directement en 6e, mais en plus, elle est née en septembre. Par manque de maturité, à un moment ou à un autre il n’est pas rare de perdre cette année d’études bonus. Là, pas du tout, et on sait pourquoi en l’écoutant. C’est une jolie tête blonde bien plantée sur ses épaules.
Anaïs pratique l’équitation à haut niveau. Elle a déjà participé à plusieurs championnats de France en concours complet, c’est-à-dire 3 épreuves bien distinctes : saut d’obstacles, dressage et cross-country. C’est la discipline équestre qui prend le plus de temps et d’engagement. De fait, les cours le plus souvent en demi-journée lui permettent de rentrer de temps en temps pour ses entraînements. C’est un peu plus difficile pour elle cette année, mais comme elle le dit « il faut savoir gérer ses priorités, et j’arrive quand même à évoluer ».
Mais plus que pour le sport, c’est d’abord le hasard qui, depuis sa commune de Châbons dans le Nord Isère l’a conduite sur Savoie Technolac. C’est via le salon de l’étudiant d’Eurexpo à Lyon qu’elle découvrit l’Inseec, ses programmes et surtout, surtout, sa méthode d’enseignement. Ce qu’elle a lu sur les prospectus ou ce qu’on lui a expliqué collait parfaitement avec la façon dont elle entendait poursuivre ses études.
« D’abord l’Inseec est une école post bac qui ne nécessite donc pas de prépa, à l’inverse de la majorité des autres écoles de commerce. C’est ce que je cherchais en priorité. Elle est également la seule à proposer ce côté terrain par le bénévolat et/ou très tôt l’organisation d’événements entrant dans le cursus de notre année. Cela me permet d’être beaucoup plus proactive » confie-t-elle. En effet, l’accompagnement et la professionnalisation sont au coeur du programme Bachelor. L’INSEEC Bachelor permet de construire progressivement son parcours professionnel sur trois ans.
On le voit, Anaïs a toujours été douée pour les études.
Anaïs entend bien ne pas s’y perdre et préfère de loin l’action. Mais encore faut-il avoir le minimum de bases. Elle est en 1ère année de Bachelor international c’est-à-dire avec 30 % d’anglais la 1ère année, 60 % la deuxième et 90 % la 3e année. Autant dire que les cours sont quasiment tous dispensés dans la langue de Shakespeare. Elle a pris anglais bien sûr par nécessité. On pourrait même dire aujourd’hui par obligation, mais aussi par goût de la culture anglo-saxonne en général. Elle ira vraisemblablement visiter quelques pays. Cependant, elle ne le fera pas dans le même état d’esprit que bien des gens qui voyagent pour apprendre la langue. Non, Anaïs veut d’abord apprendre la langue pour ensuite voyager et justement profiter pleinement de la culture. Ce qui ne l’empêchera pas de s’améliorer bien évidemment.
Elle a également pris allemand en 2e langue. Mais elle regrette que si peu de cours soient dispensés. C’est-à-dire 2 heures toutes les 2 semaines. À ce titre il faut avoir à l’esprit que si l’anglais est la langue internationale, l’Allemagne est tout de même le 1er partenaire économique au monde de la France.
Après 2 années d’enseignement généraux sur le commerce, elle devra choisir une spécialisation pour sa 3e année d’études. Rien n’est définitivement arrêté. Elle aimerait bien s’orienter vers le domaine de la communication, car elle adore tout ce qui touche à la photographie et à la vidéo.
Elle a déjà un projet entrepreneurial qui rimerait avec projet familial.
Anaïs entreprend déjà de monter une entreprise, qui louerait de petits chalets au bord d’un étang, dans une petite commune de 550 habitants, toujours dans le Nord Isère. Mais pour l’instant, tout cela est encore dans les cartons.
À l’Inseec, elle apprécie la grande proximité avec les étudiants, les intervenants ainsi que tout le personnel administratif. « Tout le monde se connait et c’est fort appréciable. Ce qui me frappe le plus dans cette école est le sentiment de se sentir en permanence poussé vers le haut. Tout le monde s’intéresse vraiment à chaque étudiant et à son potentiel d’une façon que l’on perçoit comme individualisée. Un peu comme si on nous révélait à nous même. C’est extrêmement stimulant et bluffant. Comme par exemple ce cours de développement personnel où l’on n’apprend strictement rien lié au commerce mais à la
fin duquel on prend conscience de ce qu’on pourrait faire ou de nos envies profondes. C’est tellement vrai que cela ne fait que 6 mois que je suis là et mes projets ont totalement changé. Je me sens beaucoup plus investie dans ce que je veux faire. Je ne m’attendais vraiment pas à ça. J’ai des amis à Lyon dans le même type d’école bien connues qui ne font pas ce type de cours. »
Ici, et elle le confirmera, il faut y mettre du sien.
Il faut se bouger, ce n’est pas fait pour celles et ceux qui ne viendraient que pour écouter les cours. À tel point qu’on pourrait presque dire à ceux qui ne réussissent pas, qu’ils se sont peut-être trompés d’orientation dès le départ et que l’école en fut le révélateur. Le commerce est une filière où on ne peut pas se contenter que les choses arrivent. Il faut les provoquer aller les chercher en permanence.
Faisant partie de son programme, elle effectuera ses 2 mois de stage dans une association de communication de l’Inseec avec pour objectif de maîtriser la photo, et la vidéo.
« Je suis vraiment très contente d’avoir trouvé cette école qui correspond en tous points à mes aspirations d’études et à la manière de les mener. Ici je suis bien. » N’est-ce pas la plus belle conclusion ?
Mis à jour le 12 avril 2022