Capucine, co-fondatrice de « LE FIL ROUGE » et tutrice d’alternance d’Aroma, étudiante en Bachelor 3 en marketing communication événementielle, est venue assister à sa soutenance de fin d’année. Après le passage devant le jury, c’était le moment de les interviewer pour en savoir plus sur leur relation durant cette année d’alternance.
Est-ce que vous pouvez-vous présenter ?
Aroma : Je m’appelle Aroma MEUEL, j’ai 25 ans, je suis en Bachelor 3 en spécialité Marketing Communication Événementielle à l’Inseec Bachelor et j’ai eu l’opportunité d’effectuer mon alternance au sein de l’entreprise « LE FIL ROUGE ».
Cette année a été un gros challenge pour moi car après avoir travaillé 4 ans à Tahiti, j’ai décidé de venir en métropole pour une reprise d’études. J’avais à cœur de continuer à travailler, tout en poursuivant une formation, et l’alternance était une solution parfaite dans mon cas.
Capucine : Moi c’est Capucine Levy, je suis co-fondatrice de LE FIL ROUGE, depuis maintenant 7 ans. Avant cela, je travaillais dans le conseil en innovation digitale après avoir suivi une formation d’ingénieur et de designer. Je suis en charge de toute la partie gestion de projet pour la création des escape games sur mesure pour les entreprises et de toute la partie avant-vente. Je fais aussi plein d’autres petites choses au quotidien car on est une petite équipe.
Qu’est-ce que LE FIL ROUGE ?
Capucine : LE FIL ROUGE, c’est une entreprise qui crée et réalise des escape games nomades pour les entreprises (principalement). L’activité de l’entreprise se divise en 2 parties : Dans la première, on a des scénarios d’escape games, team building et serious games pour les entreprises, et dans l’autre, l’entreprise nous donne son cahier des charges et on crée une expérience sur mesure. On a aussi développé des formats digitaux innovants depuis l’arrivée du covid.
Comment s’est passée ton intégration ?
Aroma : Ça s’est super bien passé ! Je suis de nature très sociable, tout s’est fait naturellement ! Ce qui était peut-être un peu plus impressionnant, c’est que je n’étais pas du tout familière avec l’univers de l’escape game. Pour être claire, je ne savais pas ce que c’était, mais je lui ai dit à l’entretien (petit rire), mais je pense que ce sont mes compétences qui ont fait la différence à ce moment-là.
Capucine : Pour la petite histoire, quelques semaines après qu’Aroma nous ait rejointes, on a organisé un team-building pour toute l’équipe du siège avec un escape game un peu innovant qui inclut du théâtre immersif. Du coup, tout le monde a joué, y compris Aroma, ce qui a permis de créer de nouveaux liens, de se découvrir et de sortir un peu de sa zone de confort. En vrai, rien de mieux que de tester le produit !
Plus concrètement, ce qui était génial, c’est qu’Aroma avait déjà une expérience professionnelle confirmée, elle avait donc déjà des méthodes de travail et des compétences précieuses à nous apporter. Un vrai plus. Elle s’est très vite plongée dans l’univers de LE FIL ROUGE, même si elle n’y était pas familière. Du coup, on est parti de ce qu’elle savait déjà faire, puis petit à petit, elle a pris son autonomie.
L’aventure se poursuit l’année prochaine ?
Capucine : Oui, et c’est un choix des deux côtés ! On aurait évidemment respecté et compris si Aroma souhaitait découvrir d’autres secteurs, peut-être un peu moins niche que le nôtre, mais elle avait aussi la volonté de continuer avec nous, et c’est génial !
Aroma : Je trouvais assez frustrant de ne rester qu’une année dans une entreprise. Certes, on peut mettre en place des projets, mais on ne peut pas s’inscrire dans des projets de développement à long terme. J’avais envie de continuer d’apprendre chez LE FIL ROUGE !
Si vous deviez vous décrire en un mot, ce serait quoi et pourquoi ?
Capucine, en regardant Aroma : Hmm, moi je dirais : Appliquée. C’est vrai, dans ton travail, tu es toujours appliquée et tu vas toujours jusqu’au bout !
Aroma : Je ne sais pas quel adjectif choisir, mais Capucine, elle a toujours une solution à chaque problème. Avec elle, il n’y a jamais de problème, il y a toujours des solutions et des idées innovantes.
Un soft skill qui vous vient à l’esprit à la suite de cette alternance ?
Aroma : Dans mon CV, j’avais mis en soft skills : Capacité d’adaptation. C’est vrai qu’à Tahiti, c’était un peu plus facile, mais en arrivant en Métropole et au fil rouge, j’ai eu quelques difficultés à ce niveau-là. Au niveau du rythme de travail, les transports, etc. Du coup, c’est ce sur quoi je continue de travailler, c’est ma capacité d’adaptation.
Capucine : De mon côté, c’est le lâcher-prise. Comme dit précédemment, j’ai souvent une solution à tout, mais parfois ce n’est pas forcément à moi de trouver la solution pour les autres. Je pense que c’est important pour les collaborateurs, car certes, ils vont un peu bloquer sur le sujet, mais ça leur permet également de trouver des options par eux-mêmes. Ce n’est pas grave de se tromper, ce n’est pas grave de refaire, le plus important c’est d’apprendre.